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du 22 au 27 mars 2013 (semaine 13)
 

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27 mars 2013 - France
LA VIE DE L'ÉGLISE NOUS RECENTRE SUR LE CHRIST

Nous avons à nous recentrer sur le Christ qui est le fondement de notre vie, à raviver en nous la détermination à témoigner de l’Évangile dans notre société, et de l’espérance qui est en nous, déclare le cardinal Vingt-Trois à la messe chrismale.

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1. Une nouvelle étape. La vie de notre Église a été assez mouvementée au cours du mois écoulé. La renonciation à " "l’exercice de sa charge par le Pape Benoît XVI et l’élection de son successeur le Pape François ont constitué une épreuve "de vitalité pour l’Église, avec les inquiétudes, voire le désarroi, que certains ont pu éprouver, mais aussi avec l’espérance "à laquelle nous étions appelés : Dieu n’abandonne jamais son Église.

" Pendant quelques jours, notre Église a fait la « une » des médias. Ils ont montré que nous existons et que notre existence "les intéresse un peu. Voilà qui devrait apaiser les inquiétudes du député qui me demandait s’il se trouverait encore "quelques chrétiens pour me suivre. Qu’il soit tranquille, il en reste une poignée. (rires de toute l'assistance, des miliers de fidèles) L’accueil très favorable réservé à l’élection "du Pape François témoigne d’une attente réelle de nos contemporains.

2. Une société en pleine mutation. Les signes de la mutation de notre société ne manquent pas. Les longs mois de débat à "propos du projet de loi du mariage pour les personnes de même sexe ont fait apparaître des clivages qui étaient "prévisibles et annoncés. Ces clivages sont significatifs d’une mutation des références culturelles. L’invasion organisée de la "théorie du genre et plus simplement la tentation de refuser toute différence entre les sexes en est un signe.

" Peu à peu, mais avec une certaine force, nous découvrons que la conception de la dignité humaine qui découle en même "temps de la sagesse grecque, de la révélation judéo-chrétienne et de la philosophie des Lumières n’est plus reconnue chez nous comme un bien commun culturel ni comme une référence éthique.

" C’est un profond changement d’abord pour les chrétiens eux-mêmes. Vouloir suivre le Christ nous inscrit dans une "différence sociale et culturelle que nous devons assumer. Nous ne pouvons plus attendre des lois civiles qu’elles "défendent notre vision de l’homme. Nous devons trouver en nous-mêmes et en notre foi au Christ les motivations profondes "de nos comportements. La suite du Christ ne s’accommode plus d’un vague conformisme social.

3. Le combat de la foi. Au moment où nous allons entrer dans la célébration des Jours Saints de la Passion et de la "Résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, nous levons nos yeux vers le « Témoin fidèle », Celui que « verront tous les "hommes ». Et le regard que nous portons sur Lui est un regard d’espérance, car de sa souffrance naît notre force, de sa "mort surgit notre vie.

" La présence du Christ à notre vie va plus loin encore. Il veut ne faire plus qu’un avec nous, transformer notre vie en sa vie, "nous configurer à son être de Fils unique de Dieu pour que nous devenions, nous aussi, des enfants de Dieu. « Témoin "fidèle », il veut faire de nous des témoins qualifiés de l’amour du Père pour les hommes à travers tout ce que nous vivons.

" De cet assemblage de faibles hommes que constitue l’Eglise, le Christ fait l’instrument de l’annonce de sa Bonne Nouvelle. "Bien sûr, la somme des misères ne fait pas une richesse. Mais la puissance de Dieu est capable de transformer nos cinq "pains et nos deux poissons en une nourriture pour la foule innombrable. Et cette puissance est à l’œuvre en nous par "l’Esprit-Saint que nous avons reçu dans la Confirmation par l’onction du Saint-Chrême."
(source : Eglise de Paris)

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